C’est sous une pluie battante que je quitte le brouhaa de Bangkok. Un avion qui décolle, une page qui se tourne, un livre qui se referme mettant un terme à cette belle histoire. Le voyage continue vers le Sud, plus particulièrement la très célèbre ile de Bali, ou je retrouve Seb et ses amis.

Je reste alors ébahie devant le luxe que je découvre : une magnifique villa avec piscine, douche, eau chaude, matelas… Un confort dont j’avais presque oublié l’existence, mais qui est toutefois fort appréciable ! L’occasion pour moi de récupérer un peu… 

Richard, fan de parapente m’offre alors l’incroyable chance de voler au dessus de l’océan, et en toute confiance, nous nous élançons  de la falaise pour 30 minutes de bonheur, avant de profiter d’un magnifique coucher de soleil. MERCI Richard !!!!

Néanmoins, tout ce luxe n’est pas pour moi et je quitte alors Séminiaque pour essayer de découvrir vraiment Bali et ses habitants, en attendant de retrouver Seb un peu plus tard. Je me dirige donc vers Ubud, ville très touristique mais qui a l’avantage d’etre plus ou moins au centre de l’ile et me permettra de rayonner pour visiter les environs à la mode locale : le scooter !

Une ville d’artistes

Rendue très célèbre par le film « mange, prie, aime », la ville d’Ubud recèle de restaurants, bars et boutiques à souvenirs en tous genres. Le marcher, dont les articles ont envahi chaque recoin de deux bâtiments ainsi que les rues annexes, est, au delà de son côté touristique, l’incarnation même de la finesse et de la beauté Balinaise. Outres les sarongs et écharpes colorées, bijoux en tous genres et objets en bois et noix de coco que l’on retrouve partout, de nombreuses galeries d’art exposent des œuvres traditionnelles ou plus modernes, peintures, sculptures ou encore instruments de musiques anciens. Un véritable plaisir de se promener dans les rues en admirant l’architecture des bâtiments et ces multitudes de créations. Un petit bémol, néanmoins, à cette harmonique mélodie : les voix des vendeuses qui, tel des piccolos mal accordés, se distinguent en criant « Yes, yes, sarong ! have look ! very cheap ! buy something, good luck for me… »

Un petit marché local

M'éloignant du coin touristique, je découvre alors un petit marche ou je retrouve l'ambiance des marchés asiatiques qui j'apprécie tant. Confiné à l'étage d'un petit bâtiment, fruits, légumes, ingrédients, spécialités culinaires, paniers et ustensiles en tout genres s'entassent sous la lumières filtrée du soleil et celle éblouissante des néons. Les touches de rose, de rouge et de violet des pétales de fleurs pour les offrandes apportent une touche de raffinement tandis que les femmes préparent les petits paniers en feuille de banane pour les offrandes. En effet, je découvre avec étonnement à quel point les offrandes prennent une place importante dans la vie des Balinais. Chaque matin c'est dans un long rituel coloré et parfumé d'encens que les Balinaise s'adonnent de façon délicate et raffinée, déposant devant leur porte, parfois au milieux de la route ces fameux paniers et les offrandes pour leurs Dieux, qui finissent chaque jours écrasés, renversé ou dégustés par les chiens !

Un cours de cuisine Balinaise

Afin de compléter mes aptitudes culinaires, je décide d’essayer de percer le secret de la sauce balinaise, de la sauce cacahuète ou encore du très célèbre chicken Satay, en m’inscrivant à un cours de cuisine. Je rencontre alors Vincent, français fort sympathique avec qui je partage ce cours presque particulier très intéressant quoi qu’un peu rapide à mon goût. Quand à celui des mets préparés, il est juste excellent !

« Kecak fire and trance dance »

Afin de poursuivre la découverte de la culture et de l’art Balinais, nous optons pour un spectacle traditionnel de danse dans un temple.  Pas de musique mais le martèlement entêtant des incantations chantées par un groupe d’hommes en sarongs qui rythme la danse. Puis des apparitions : femmes aux costumes chargés et au regard ensorcelé, créatures sorties d’un songe aux masques effrayants ou encore Homme en transe marchant sur les braises… Regrettant de ne pas mieux connaitre les divinités qu’ils incarnent, nous admirons les prouesse techniques qu’ils nous offrent… 

Les alentours d’Ubud recèlent de temples, petits villages et rizières à découvrir. Je profite de mon expédition jusqu’au Gunum Bature pour m’arrêter en chemin profiter de ces magnifiques lieux.

Pura Gunung Kawi

Après une descente au milieux des rizières, sur une chemin pavé stratégiquement bordé par des stands de souvenirs, ce temple se dresse sur le bord d’une rivière. D’immenses boudhas taillés dans la roche semblent veiller sur ce lieux sacré, au son de l’eau qui s’écoule.

Tirta Empul Temple

Véritable attraction touristique, ce lieu semble aussi très important pour les Balinais. Outre sa très belle architecture, ce temple possède des sources sacrées, dans lesquels les pèlerins patientent plusieurs longues minutes pour s’immerger.

Pura Ulun Danu

Perchés au sommet de la montagne, dans la fraicheur due à l’altitude ce temple est un des plus importants de l’ile et offre une vue magnifique sur le Gunum Batur. On me saute dessus pour me vendre un ticket d’entrée, et me louer un sarong pour une somme atronomique qui me reste un peu en travers de la gorge, au vu de ce que je découvre à l’intérieur… C’est d’ailleurs le cas pour de nombreux temples Balinais : après l’architecture magique de l’extérieur, on reste un peu déçu au vu de ce qu’il y a ou plutôt ce qu’il n’y a pas à l’intérieur… C’est comme si tout étais en travaux ! A part une petite statue ça et là, il n’y a aucune cohérence. Des morceaux de bois, de bambou, des chaises empilées, des cartons, et autres bric à brac donnent une impression de désordre qui sonne un peu faux, étant donné le supposé caractére sacré des lieux…

Après l’ascension de quelques centaines de marches, c’est avec étonnement que je découvre dans ce temple plusieurs dizaines de personnes affairées à préparer des offrandes pour une cérémonie qui doit avoir lieu. Je m’approche alors, intriguée et sympathise avec un petit groupe de femme qui m’apprend à tresser un panier avec des feuilles de bananes ! un moment fort sympathique.

Sur le bord de la route qui retourne à Ubud j’admire les magasins de sculpture et peinture qui se succèdent.  Je m’arrête d’ailleurs dans l’un d’entre eux et propose mon aide ! Je passe alors un moment fort sympathique avec les employés ravis d’avoir un peu de compagnie, tandis que je profite de tenir un pinceau dans mes mains, même si ce n’est que pour peindre en blanc des  malheureux cadres photo !

Et enfin, quelques rizières en chemin...

Témoin d’une véritable force venant de l’intérieur de la terre, ce volcan se dresse sur les bords du lac Batur. Les anciennes coulées sur ses flancs semblent avoir figé l’histoire dans ces roches de lave, tandis que les nombreuse zone qui n’ont pas été repeuplées de végétation témoignent d’une nature qui a du mal à reprendre ses droits. Tels des rides du passés, le magma dessine alors sur le sol d’étranges courbes, brune, noires, parfois parsemées de sable ou de roches.  La brume qui entoure son sommet renforce son coté étrange et impressionnant, laissant au spectateur le loisir d’imaginer cette imposante montagne cracher les entrailles de la terre.

4h du matin et voici que nous entamons l’ascension du Gunung Batur, éclairés par la lueur de notre frontale et le magnifique ciel étoilé. Au fur et à mesure que le ciel s’éclaircit, annonçant l’arrivée imminente du soleil, nous pressons le pas pour gagner notre course contre l’astre céleste.

Une fois au sommet, c’est un spectacle magique qui nous attend. Les rayons de lumière aux couleurs changeantes se fraient un chemin entre la brume mystérieuse tandis que se dessine l’ombre d’un autre volcan à l’horizon.

Il est 8h30 et nous voilà déjà de retour, la journée commence  à peine tandis que nous venons de vivre une incroyable expérience ! Ce départ dans la nuit, cette course contre le soleil, la beauté des paysages alors que la nature s’éveille, enveloppée par cette brume dévoilant ses secrets avec parcimonie… De magnifiques images marqueront cette expérience à jamais.

Avant de prendre le chemin du retour, je m’arrête dans un petit village avoisinant et lors d’une agréable ballade au bord du lac découvre les plantations de légumes et de piments sous le soleil se reflétant dans l’eau.  

A Métrie...

Flânant dans les ruelles,  j’entre ce jour-là dans une petite boutique à l’allure un peu différente des autres. La toute jeune vendeuse, me propose alors de me dédier son jour de congé afin de me faire visiter les environs. Ravie de la proposition, je la retrouve 3 jours plus tard…

Nous faisons une première halte au marché local de son petit village de Sangeh, ou elle me présente à sa tante et à ses amies, chacune m’offrant une spécialité à déguster. Puis nous nous rendons chez elle, où, après m’avoir présentée à sa famille, elle m’annonce que nous nous rendons au mariage de sa meilleure amie, me tendant un magnifique faire part !

En quelques minutes, me voilà alors vêtue d’un sarong et d’un chemisier traditionnel trop petit pour moi ! Un costume juste magnifique lorsqu’il est porté par les Balinaises… Sur moi, c’est… comment dire… « différent ! ».

Passé la porte du domicile de la mariée, j’entre alors en plein rêve ! Une maison aux allures de temple, décorée de toutes parts… Des femmes assises, comme attendant d’assister à un spectacle, des hommes regroupés par terre la cigarette aux lèvres, un petit groupe en cuisine, d’autres au service, des enfants qui cours entre les chaises et offrandes… Et bien sûr, les mariés concentrés sur une tache dont j’ignore la nature…

Puis vient le moment de la cérémonie, ou j’observe avec attention les rites au parfum d’encens, ébahie par tant de couleurs, de finesse et de grâce, me laissant porter par la mélodie des prières entonnée par un petit groupe de femmes.

Le repas terminé, tout le monde  se presse derrière les mariés dans leur véhicule plutôt étonnant, afin de rejoindre le domicile de l’époux. C’est à nouveaux avec émerveillement que je découvre une maison magnifiquement décorée, et assise avec les invités j’observe chaque détail de la cérémonie croulant à nouveau sous les gâteaux et spécialités qu’on m’offre.

Je reste alors impressionnée par le maitre de cérémonie, un homme à la barbe blanche, dont le regard semble percer les mystères de la vie et laisse transparaitre une paix intérieure profonde.

La journée se termine par une petite promenade  dans la campagne environnante, puis au bord d’un lac sacré rempli de poissons. A proximité de la foret des singes, nous nous arrêtons pour prendre quelques photos tandis qu’un singe nous attaque pour voler les 2 oranges qui pendait dans un sac plastique sur l’avant du scooter… Sous les menaces du macaque, nous traversons de l’autre côté de la route et attendons qu’un brave monsieur s’arrête pour nous aider à récupérer notre scooter !

Puis nous rejoignons ses parents et son frère dans les champs de fleur sous la lumière du soleil couchant. Je suis alors ravie de les aider dans leur tâche, devant néanmoins leur assurer que cela ne me fatigue pas et me fait vraiment plaisir ! Nous passons alors un excellent moment illuminé par des touches de rose et de rouge et ponctué par l’apprentissage du Balinais. Pour terminer cette journée absolument magique, Métrie m’invite à dormir chez elle, s’inquiétant qu’il n’y ait pas de douche avec eau chaude, ni de climatisation et ne cessant de me répéter que pour elle c’est un véritable honneur que de me recevoir ! 

C’est vers Bedugul que nous prenons la route de bonne heure ce matin là, admirant le paysage éclairé par les premiers rayons du soleil et nous arretant dans un petit marcher local. Métrie devant être rentrée pour son travail mais tenant absolument à m’accompagner m’emmène chez sa sœur avant de rentrer en direction d’Ubud, pleurant de devoir me quitter. Ses larmes, sa sincérité et sa gentillesse me vont droit au cœur. MERCI Métrie pour ces superbes moments !

Je fais ensuite un tour de cette petite ville alors que sa sœur me négocie des entrée gratuite ! Jardin botanique aux milles fleurs, temple au bord de l’eau égayé par les danse traditionnelles, lac bordé par les montagnes… Je profite de ce paisible endroit avant de me prendre un orage sur la tête alors que je me rends à Munduk :  1h30 de moto sous une pluie battante et des routes défoncées, ça me rappelle la Thailande !!!

Après donc une bonne douche chaude bien méritée, je pars me promener sous la lumière du soleil couchant. Je m’enfonce au hasard dans une petite rue en pente (le village étant construit sur les flancs de la montagne), et apprécie cette ambiance paisible, presque hors du temps, ponctuée par le chants des coqs. Tandis que je passe devant une maison, un chien étant sur le point de m’attaquer, son maitre sort et m’invite à boire un thé. Fermier et cultivateur d’épice, il me fait visiter son jardin, m’expliquant les différentes productions et m’offre un petit sachet de clous de girofle, muscade, café et fèves de cacao de sa production. Moi qui étais juste partie me promener au hasard, je savoure ce moment de simplicité et de partage.

C’est de bonne heure le matin que je pars à la découverte des alentours,  armée d’un plan mal dessiné. Une ballade qui me conduit à travers rizières (ou je baptise l’une de mes baskets), forets (ou je cherche sans succès un arbre centenaire), petits villages (ou l’on me vend une bouteilles de thé froid deux fois son prix), pour finir sur le route qui remonte au village (à faire du stop car la cote avec les pots d’échappement est drôlement moins charmante que le reste de la promenade !) Bref, une très belle ballade qui se clôture par un célèbre Nasi Goreng (fied rice) sur une terrasse avec vue sur les montagnes et les rizières.

Il est déjà temps de quitter Munduk avec grands regrets, mais aussi un grand soleil qui rend le retour bien plus agréable que l’allée. Je découvre alors une vue magnifique sur la vallée et les lacs scintillants.

Le Pura Batukaru

Après une route des plus défoncées que je n’ai jamais connue, je parviens au célèbre temple Pura Batukaru.

Situé au bout de la route, loin des habitations, de la circulation,  sur le sommet de la montagne et entourés d’arbre, ce lieu est un véritable havre de paix. Pierres, sculptures, petites sources, reflètent le caractère sacré de ce monde à part. Quelques touristes qui déambulent en silence, des locaux venus  prier, des religieux en habit blanc… rien de plus, rien de moins…

Une petite église...

J’ai la surprise sur le chemin du retour te croiser cette jolie petite église de pierre a l’architecture  imprégné d’hindouisme.

Avant de rejoindre Ubud, je décide de passer une nuit à Jatiliwih, village classé au patrimoine mondiale de l’unesco pour ces célèbres rizières en terrasse. Ayant un peu de temps et réservant la ballade dans les rizières pour le lendemain, je décide de me perdre sur les sentiers aux alentours.

C’est alors qu’un australien, m'invite à boire le thé sur sa terrasse où 2 lions de marbres et 4 énormes chien (bien vrais pour le coup) montent la garde ! Je découvre alors une villa des plus incroyables ! L’ensemble de la construction repose sur d’impressionnants piliers de bambou, et cloisons des chambres de l’étage ont été créés à partir de murs récupérés d’un vieux chalet.

Dans un style un peu baroque, un condensé d’objets d’art venus de toute l’indonésie meuble et décor des pièces aux proportions immesurées. La femme est obligée d’utiliser un marche pied pour cuisiner tandis qu’on pourrait se perdre dans la salle de bain ou asseoir une famille entière dans le même fauteuil.

Après m’avoir offert un thé l’homme chercheur d’or m’invite à aller avec eux sur les iles aux épices ou ils sont persuadés de trouver les fameuses pépites, malheureusement je manque de temps en Indonésie pour profiter de cette occasion… En compensation, ils m’invitent é passer la nuit dans l’une de leur incroyable chambre ne m’imposant aucun prix !

Après une nuit dans un lit à baldaquin style Louis XIV, je me lève aux aurores pour profiter du lever de soleil sur les rizières avant de me lancer dans une ballade de 5h à travers ces plantations aux nuances de vert irréelles.

Géométrie parfaite, teintes éclatantes, douce mélodie de l’eau qui s’écoule, brise légère faisant frémir ces minces tiges vertes, silhouettes portant ces grand paniers d’herbe fraichement coupée, quelques rayons filtrés par les nuages venant ça et la transformer une goute en diamant…

Cette incroyable ballade me conduit à un petit village ou je découvre les immense centre d’élevage de poulet, et ou on m’invite à  dépecer et vider une des dites volailles !!!! J’opte plutôt pour un thé en bord de route tandis qu’on me regarde avec amusement et s’interroge sur ma présence ici. Sur le chemin du retour, j’aide un brave monsieur à couper de l’herbe pour ses animaux, qui à d’ailleurs l’air ravi de recevoir un peu d’aide puisqu’il met en stand bye sa tâche pour me regarder faire ! A moins que ce ne soit par peur que je ne me coupe un doigt ! Ne parlant pas l’anglais c’est par le langage universel des signes et mimiques que nous communiquons !

 Le tour de l île

Après avoir troqué mon vélo loué la veille pour un engin motorisé en raison du relief un peu trop prononcé à mon gout, je pars pour faire le tour de l’ile et découvre de magnifiques plages bordant les parc  à poisson, se rendant jusqu’aux mangroves caractéristiques de l’ile.

Je termine alors ma ballade par un délicieux poisson grillé au bord d’un lagon au bleu irréel… La vie est belle quoi !

 Les couchers de soleil…

Comme sur les autres nombreuse plages d’Indonésie, je profite des magnifiques couchers de soleil. Ce moment ou l’astre décline et vient se poser telle une boule de feu sur la ligne de l’horizon avant de plonger dans l’océan… Laissant ensuite pour seule trace cette lumière  rosée,  marbrée de jaune de rouge et d’orangé, randant la nature encore plus belle.

La plongée à Nusa Lembongan

Après avoir passé mon open water à Koh Tao, je décide de passer le deuxième niveau, apellé « advanced »… Bon « advanced » est un bien grand mot, ce genre de certificat est plutôt commercial… mais me donne la possibilité de descendre é 30 de profondeur, et d’expérimenter de nouveaux types de plongées.

Afin de se remettre dans le bain, nous commençons par la plongée « flottabilité » qui combine plusieurs exercices pour contrôler son niveau dans l’eau ainsi que ses positions. Puis nous enchainons par la plongée de nuit… C’est alors un monde tout à fait différent qui s’offre à nous, que nous découvrons à la lueur de notre lampe torche. Crustacés, étranges créatures qui ne sortent pas le jour… Nous progressons dans un monde obscur ou tout est encore plus lent. Comme dans un rêve, nous fixons quelques incroyables images qui seules resterons dans notre mémoire, comme se serpent qui s’enfuit, traversant le halot de lumière que nous projetons sur le sable.

C’est à Crytsal Baie que nous effectuons alors notre première plongée de 30 mètre. Dans une eau translucide, les coraux multicolores compensent largement une diversité de poisson un peu moins importante qu’ailleurs. Nous nous enfonçant alors dans les profondeurs  de ce monde magique, luttant contre les courants et perdans quelques dizaines de degrés en raison des thermoclines. Les coraux abandonnent alors leurs couleurs et se teintes de violet, tandis que de nouvelles espèces de poissons apparaissent. Tout semble plus lent encore, plus froid, un peu plus loin de la réalité. Entre le mal de mer en ce jour agité et le foid de l’eau, je ne suis pas prete d’oublier cette plongée pourtant magnifique ! A l’avenir ce sera 2 combinaisons et un cachet anti mal de mer !!!!  Ce jour-là, comme pour compenser l’absence des raies mantas et les conditions difficiles, sera marqué par l’apparition de dauphin, glissant à la surface de l’eau, dévoilant leur présence de façon subtile et élégante.  Un moment impressionnant, même si au fond il ne dure que quelques secondes…

L’il est aussi réputée pour la présence des très célèbres raies mantas, pouvant mesurer jusqu’à 4 mètres 50 de largeur. Il nous aura fallu deux plongées pour enfin les trouver au bout de la 56ième minute. Volant  au dessus de nos tete, glissant dans cette eau limpide, tournant dans un geste de gymnastique artistique des plus parfaits, elles nagent parmi nous, s’approchant sans aucune crainte. Affublés de nos combinaisons de néoprène, de nos masque de plastique, respirant dans un espèce de tuyau, on se sent bien petit face à la beauté de ces créatures ! Mais vient le temps de quitter ce rêve éveillé, remonter à la surface de la réalité, là ou tout s’accélère, et ou les souvenirs de cet expérience semblent sortis tout droit d’un songe.

Enfin, je profite d’une dernière soirée sur l’ile avec la fine équipe des instructeurs du club de plongée avant de partir en direction de : Gili Air.