• Sur la route quittant l'éaroport, je savoure ce premier aperçu de l’ambiance Népalaise : route défoncées où voitures défoncées, motos, vélo tuk tuk, piéton et poulets, tourbillonnent dans un bordel absolument pas organisé ! Des couleurs, de la poussière, du bruit, et pourtant rien à voir avec l’agressivité et la pollution de la ville de Bangkok que je viens de quitter. Ici, c’est comment dire… vivant !!!

    Après quelques difficultés pour trouver un logement en ce soir de période touristique, je pose enfin mes affaires dans le célèbre quartier de Thamel et ne tarde pas à troquer mes tongs contre chaussettes et baskets !

     

    Un premier aperçu de katmandou

    Le lendemain me voilà déjà en route pour découvrir quelques sites de Katmandou avec mon nouvel ami Népalais rencontré dans l'avion, qui s'est gentillement proposé de me servir de guide ! C'est plutot agréable de ne meme pas avoir besoin d'ouvrir le lonely planet pour obtenir toutes les informations nécessaires ! (ou surtout pas nécessaires quand il s'agit du lonely ;-))

     

    Katmandou (04 au 08/10/13)  Katmandou (04 au 08/10/13)

    Nous commençons par une petite place ou la vie comme les pigeons semble tourner autour du stupa sous les rayons du soleil tandis que nous prenons notre thé du matin.

     

    Katmandou (04 au 08/10/13) Katmandou (04 au 08/10/13)

    Katmandou (04 au 08/10/13) Katmandou (04 au 08/10/13)

    Après une accession qui a le mérite de nous réchauffer, nous parvenons au temple Swayambunath où le célèbre mantra Om mani padme hum se mêle aux parfums d’encens tandis que s’offre à nous un panorama sur les constructions colorées de l’imposante ville de Katmandou, dont les montagnes ont limité l’expansion.

     

    Katmandou (04 au 08/10/13)  Katmandou (04 au 08/10/13)

    Il est surprenant de constater la différence entre le quartier purement touristique de Thamel (3 rues en fait) et le reste de la ville qui l’entoure… en quelques minutes à peine, on passe d’une route goudronnée bordée de Guest House et restaurants aux cartes affichant Burger et pizza comme des appâts à poisson, de magasins d’où débordent équipements de randonné, souvenirs, et pachminas dont la douceur égale l’éclat de leur couleur, ou encore de taxi ou rikcho qui vous proposent leurs service même lorsque vous êtes à vélo…à des rues poussiéreuses, où les souvenirs et articles the North face sont remplacé par des poulets morts ou vivants, des morceaux de porcs, des jambes de mouton à coté de leur tête ou d’autres pièces de viandes non identifiées, fruits et légumes à vélo, mais aussi de petites échoppes à thé, de charmants briques à braques en guise de supermarché et de petits restaurants à momo, célèbre et succulente spécialité locale.

     

    Bhai Tika, la fête des frères :

     

    Katmandou (04 au 08/10/13)  Katmandou (04 au 08/10/13)

    Vient l’heure de rejoindre sa famille pour la cérémonie. Mettant un terme à 5 jours de fêtes (célébrant le corbeau, le chien puis la vache), ce jour-là est réservé à la relation entre frère et sœur. Les filles passent leur journée à préparer un excellent repas mais aussi et surtout chacun des détails composant le rite qui dure environ 2 heures de temps et honore leur frères.

     

    Katmandou (04 au 08/10/13)  Katmandou (04 au 08/10/13)

    C’est sur le toit de la maison et sous la lumière du soleil couchant que j’ai chance d’assister à la cérémonie alors qu’on m’accueille à bras ouverts. Une peinture sur le sol, des fleurs dessinées à l’aide de graines, des bougies, des fruits, de l’encens, et des cadeaux constituent une sorte de table sur le sol devant laquelle s’assoient les garçons.

     

     

     Katmandou (04 au 08/10/13)  Katmandou (04 au 08/10/13)

    S’enchainent alors un succession de gestes sacrés : aspersion, peinture sur le front, colliers de fleurs, offrandes…

     

    Katmandou (04 au 08/10/13)  Katmandou (04 au 08/10/13)

    C’est avec une application incroyable et beaucoup de respect que les sœurs donnent et que les frères reçoivent, témoignant de cette façon à quel point la famille est importante pour les népalais.

     

    Katmandou (04 au 08/10/13) Katmandou (04 au 08/10/13)

    Pour clôturer ce très beau moment on allume quelques feu d’artifice avant de passer à table pour une succession interminable d’assiettes plus délicieuses les unes que les autres et quelques verres de whisky et d’un alcool local.


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  • Kopan Monastery (09/11/13 au 19/12/13) 

    Je quitte alors l’agitation de Katmandou pour 40 jours, non pas dans le désert mais au Kopan monastery. 40 jours à la découverte du Bouddhisme Tibétain et de moi-même à travers cours, méditations, périodes de silence et rencontre extraordinaires… Sans oublier notre groupe de discussion Francophone aux origines, ages, caractères, personalités, parcours... tellements différents et enrichissants !

     

     

     

     

                      

     

    C’est un peu comme si les péripéties, et évènements de mon voyage d’un an s’étaient enchainés pour me conduire ici, à ce moment-là. Une expérience incroyable, où cours, méditations et rencontre semblent être apparus à la seconde opportune, comme par magie.

     

     

      Kopan Monastery (09/11/13 au 19/12/13)

     

    A tous ceux que j’ai rencontrés sur mon chemin et qui m’ont conduite ici, à ceux tous ceux qui ont croisé ce chemin à Kopan et m’ont aidé à lui donner un sens, et en particulier, Kunsang, Zsuzsa, Ines, Christelle et Araccelli: du fond du cœur MERCI !


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  • Top départ ! C’est en Bus local que nous rejoignons Nayapul, lieu de départ de notre trek. On nous balance en fait sur le bord d une route au milieu de rien alors que la nuit et déjà bien tombée, tandis que nous nous lançons à la recherche de ce qui pourrait ressembler à une guesthouse…

     

    Etape 1 : Après une nuit qui annonce la température des suivantes, nous effectuons les premiers pas qui nous mèneront au sanctuaire de l’Annapurna. En toile de fond se dessine le « fiche Tail », queue de poisson, et l’Ananpurna 1 comme les étoiles qui vont guider nos pas, paraissant encore bien loin !

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

    Après 7h de marche, nous parvenons à Kimlong, première étape ou nous passons une magnifique soirée accueillis comme si nous étions les enfants de la propriétaire de la GH. Elle nous installe dans sa cuisine au coin du feu, et nos assiettes ne sont pas vides qu’elle les rempli à nouveau avant de nous offrir un verre de lait de buffalo qu’elle vient de traire et boullire à la minute meme. Le matin elle n’hésite pas à se lever à 4h30 pour me préparer des thermos d’eau chaude pour que je me lave les cheveux dans ce froid glacial ! Et tout cela pour une note dépassant toute concurrence : 4 dollars par personnes pour le nuit, le repas et le petit déjeuner ! Chose qu’on ne retrouvera malheureusement pas une fois que nous aurons rejoint l’itinéraire plus fréquenté…

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

     

    Etape 2 : Nous poursuivons notre chemin et la traversée de magnifiques campagnes, gravissant petit à petit les innombrables marches d’escaliers de pierre qui jalonne la plupart du chemin… Up and down, nous montons pour redescendre les collines parfois un peu découragés de devoir dégringoler tout ce que nous venons de gravir !!!! En cette deuxième journée de marche nous sommes beaucoup moins efficaces que la veille, et le genoux capricieux d’Ajay nous amène à revoir nos plans et prévoir un quatrième jour pour parvenir à notre but.

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

    C’est enfin dans une Guest house aux propriétaires fort peu sympathiques et accueillants que nous passons Noel ce soir-là… Avec pour repas un « fried rice with eggs and vegetables » sans eggs ni vegetables, et une tasse d’eau chaude avec du Rhum pour célébrer l’occasion ! Pas d’église, pas de messe de minuit, pas de repas en famille, pas de guirlande, pas de sapin, pas de belle tenues, pas de cadeaux… En fait ce noël qui ne ressemble en rien à noël m’amène à me demander ce que représente vraiment noël… Qu’est ce que cela veut dire ? Pourquoi est ce que je fais des cadeaux ? pour m’acquitter de mon obligation annuelle ou en commémoration d un cadeau qui nous a été fait cette nuit la ? comment je choisi ce cadeau ? en le piochant au hasard sur une liste ou en le pensant avec mon cœur ? pourquoi et comment je reçois les cadeaux qui me sont faits ? en trouvant ça normal, en me plaignant car ce n’est pas la couleur que j’attendais, ou avec gratitude pour le simple geste qui a été fait ? Lorsque tout ce qu’il y a habituellement pour célébrer disparait, on se rend compte que noël est autre chose. Noel c’est un accueil. Et cet accueil que l’on fait à Dieu parmi nous est avant tout dans notre cœur. Ainsi dans n’importe quelle situation noël peut quand même exister… et même exister chaque jour si on le désire vraiment.

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

     

    Etape 3 : Cette belle nuit de noel passée dans le grand froid, il est temps pour nous de reprendre notre route en espérant etre plus efficace que la veille si nous voulons atteindre notre but avant l’année prochaine ! Les distance semblent etre d’ailleurs beaucoup moins grandes que la veille et nous arrivons meme avec de l ‘avance, en plus d’avoir fait une séance de kiné de supermarché à un guide bloqué du dos que nous croisons sur notre chemin avec un groupe de Français forts sympathiques.

     Trek de l'Anapurna Base Camp  Trek de l'Anapurna Base Camp

    Un jour de plus, et la distance qui nous sépare de notre but diminue… tout comme les degrés d’ailleurs ! avec une seule pauvre couverture, la nuit s’annonce difficile !!! D’ailleurs un des Coréens sur équipé de notre dortoir a pitié de nous et nous offre deux paquets chauffants ! C’est en fait assez drôle de voir ces Coréens sortir de leur sac (plus gros que celui qui me sert depuis plus d’un an !) tout leur matériel de compétition nécessaire à une survie au milieu de l’antarctique! sac de couchage avec cuisine intégrée, bonnet avec système de mise en plis incorporé, trousse de toilette transformable en baignoire… bref, on a ne fait pas le poids (de leur sac!), d’ailleurs, à la différence, on les porte nous-même !

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

     

    Etape 4 : Ayant rajouté un jour à notre programme, ce dernier s’avère moins chargé et nous profitons de chaque pas qui nous rapproche de notre but savourant des paysages de plus en plus blanc merveilleux.  

    C’est alors que nous apercevons les petite maisons marquant la fin de notre périple, paraissant etre à 10 minutes de marches contrairement à l’heure qui nous avait été prédite ! Mais il nous faudra finalement bien tout cela ! Effet d’optiques, effet des 4 100 mètre auxquels nous culminons ?

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

    Entourés de monts enneigés, nous assistons au spectacle de lumière qui se dessine sur cette toile de fond irréelle, avant de voir apparaitre progressivement les étoiles d’une nuit qui s’annonce tout aussi froide qu’impressionnante. La blancheur des montagnes éclairées par les étoiles parsemées dans le ciel par millier, la pureté du silence, et le froid comme venant comme fixer cet instant dans le passé, le présent et l’avenir… Loin de toute vie humaine.

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp  

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

     

    Etape 5: Ce même froid qui rend la nuit terriblement… difficile ! à 5h30 j’enfile donc le peu d’habit que je n’ai pas encore superposé, c’est-à-dire mon anorak pour observer à la lueur des premiers rayons les mêmes monts enneigés qui nous hypnotisent, se couvrir de rose, d’orange et de jaune.

     Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

    Trek de l'Anapurna Base Camp Trek de l'Anapurna Base Camp

    Nous profitons ensuite du soleil et du grand ciel bleu qui s’offrent à nous dans ce cadre exceptionnelle, comme aimanté dans ce sanctuaire de roche et de neige, qu’il faut malheureusement quitter…

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp  (23 au 30/10/13)

    Trek de l'Anapurna Base Camp Trek de l'Anapurna Base Camp

    La descente s’avère bien plus facile que la montée, mais lorsque nous arrivons à Bamboo pour y passer la nuit, on nous annonce qu’il n’y a plus de places ! Nous devons donc rejoindre l’étape suivante et terminer notre marche à la lueur de la frontale ! Plutôt sympa comme expérience ! Nous apprécions néanmoins une bonne nuit de sommeil après cette grosse journée ainsi que la deuxième couverture !!!!

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

     

    Etape 6 : Notre itinéraire nous conduit alors aux source d’eau chaude près de la rivière, un endroit magique et tout particulièrement à un moment ou je commence à être malade ! En plus du cadre exceptionnel et des bienfaits des bains, tout le monde semble plus que ravi de trouver une douche vraiment chaude ou il ne faut pas payer 150 roupie pour une eau à peine tiède !!! Et nous repartons tous avec la même satisfaction : « ha que ça fait du bien d’être propre ! »

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

    A nouveau le but qu’on nous avait annoncé se trouver à 3h de marche se trouve en fait à 5h, et en passant devant une guesthouse fort sympathique au milieu de rien, nous nous laissons séduire par le charme du lieu et décidons de stopper notre marche pour profiter de l’endroit car de toute façon nous n’atteindrons pas notre but aujourd’hui ! Cette bâtisse aux allure de ferme, où cours dans le jardins deux adorables bambins et des chevreaux tout aussi mignon, est comme bercée par la mélodie de l’eau. Fracas de la rivière sur les rochers, douce caresse du ruisseau qui s’infiltre dans la terre, petite touches plus aigu d un mince filet, relique d’une cascade qui fut lors de la saison des pluies… aucun accord ne manque à cette magique symphonie.

    Trek de l'Anapurna Base Camp  Trek de l'Anapurna Base Camp

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

    Puis je m’infiltre dans la cuisine pour apprendre à confectionner les momos (c’est pas encore gagné… cherchez mes 2 productions sur la photo ;-)), avant de déguster un fabuleux repas au coin d’un convivial feu de bois.

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

     

    Etape 7 : Le lendemain nous partons alors pour notre dernière journée de marche afin de rejoindre l’Australian camp, nous éloignant avec regret un peu plus chaque pas de la magie de l’Himalaya…

    Trek de l'Anapurna Base Camp   Trek de l'Anapurna Base Camp

     

    Etape 8 : Un lever de soleil des plus mystique vient terminer cette magnifique expérience, puis nous redescendons à Phedi ou nous grimpons dans un bus local : le trajet de retrour à Pokara ne s’avère pas de tout repos !!!! Bus bondé, musique népalaise c’est dans la joie et la bonne humeur que nous faisons ce trajet qui ajoute alors la petite touche locale venant mettre un point finale à notre trek. Nous parvenons enfin à Pokara où nous sautons hors du bus avant qu’on me balance depuis la fenetre ma basket tombée de mon sac dans le feu de l’action !

     Trek de l'Anapurna Base Camp Trek de l'Anapurna Base Camp

     

    C'est autour d'une Tongba, boisson alcoolisée locale que nous célébrons notre retrou à Pokara, et retrouvons l'agitation de la ville en cette période de festival du nouvel an...

    Trek de l'Anapurna Base Camp


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  •  Happy New Year ! 31/12/13

    Après cette bouffée d’oxygène, nous retrouvons l’agitation de la ville et le festival de rue de Pokara, où momos et autres spécialité se succèdent entre stand de bonnets, de bijoux, expositions photos, cochons entiers et autres espèces non identifiées qui rôtissent…

     

     

    Après un petit tour de grande roue d’origine probablement Indienne (pour souligner la qualité de l’installation), et donc le risque de ne pas connaitre 2014…

     

    Puis, toujours en vie, nous dégustons samossa et autres spécialités assistant aux concerts de groupes renommés au Népal.

     

     

    Enfin, un feu d’artifice annonce la nouvelle année sous les acclamations de milliers de personnes !

    Que vous soyez étudiant, travailleur, future maman ou voyageur, je vous souhaite une très belle année. Que le chemin qui traversera 2014 soit à l'image de votre coeur.


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  • Pokara… entourée de montagne, bordée par le Phewa lac, et s’étendant bien plus loin qu’on ne l’imagine… c’est une ville aux mille visages qui demande un peu de temps pour être vraiment découverte. Une rue principale colorée, éclairée, parée de milles guirlandes et ou s’enchaine pour ne pas dire se superposent bars plutôt sympathiques, restaurants et boutiques souvenirs… Puis des routes poussiéreuses, des bus, taxis, motos semblant être lancés dans un concours de rapidité et de pollution sonore… De petites échoppes qui remplacent très vite les clinquantes boutiques bordant la rue asphaltée… Un vieux Pokara qui subsiste difficilement… Et les bords du lac semblant échapper à cette agitation infernale… Au milieux de tout cela, temples, cascades, grottes et musée à visiter avant de partir sur les sentiers de randonnée…

     

    Phewa lac, Taal Barahi et la Peace Pagoda

     

     

    Nous commençons notre visite par une ballade en barque sur le lac nous permettant de rejoindre le temple Taal Barahi.

     

        

    Puis nous nous rendons sur l’autre rive afin de monter jusqu’à la « Peace Pagoda » semblant veiller sur la ville du haut de sa colline.

     

    Devis fall et Gupteshor cave

     

    Puis, comme le veut la tradition touristique, nous visitons une cascade presque asséchée et une grotte ou il fait étrangement plus chaud qu’à l’extérieur ! Lorsqu’on dit grotte ou cascade, on pense plutôt nature, petit coin retiré, et bien non ! Ici, elles se situent en plein cœur de la ville, comme ayant été englouties par cette dernière !

     

    Pokara sur mon vélo

     

     

     

     

    Puis c’est sur mon vélo que je me lance à la découverte du vieux Pokara, et des rues non visitées affrontant circulation poussière et pollution ! Je découvre avec stupéfaction la diversité des quartiers, les quelques façades Newar ayant subsisté, un temple, un petit marcher local, et déguste de savoureux samossa et pâtisseries Népalaise dans un boui boui digne de ce nom !

     

    Cours de macramé

     

    C’est tout à fait par hasard que j’atterri dans cette petite boutique de bijoux en macramé et de pierres qui deviendra mon repère pendant les jours que je passerai à Pokara. Après avoir observé pendant plus de 8 mois le bracelet que j’avais acheté en Thailande, essayant de comprendre vainement comment le reproduire, je vais enfin pouvoir percer le mystère du macramé, grâce aux cours que je prendrais avec Ram, le propriétaire de cette fabuleuse échoppe d’Ali baba ! En plus d’etre un talentueux créateur de bijoux, sac de cuire, objets de bamboo… il est aussi musicien et tous ces amis passant par là s’arrêtent de temps à autre pour gratter sur sa guitare. Quoi de mieux pour récupérer d’un trek que de venir s’asseoir ici, tresser, discuter, boire du thé ou improviser assis par terre au milieux du magasin ou au le bord de la route…


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    Bandipur…Une place… un sol de pavés. Des murs de briques orangées.  Des fleurs jaunes, oranges et rouges dont ils sont ornés. Assorties au nappes des tables soigneusement disposées. Dans un style Newar, des fenêtres au bois foncé. Des pigeons et moineaux qui s envoles par dizaines vers le fil où ils vont se poser. La cloche près du temple que l’on vient sonner. Le bruit des machines à coudre qui du soir au matin sont activées. Le chant des coqs qui rythme la journée. L’odeur des donuts, dans l’huile tout juste passé. Et les rayons du soleil venant nous réchauffer. Sur cette place ou l’on passe et l’on repasse. Des passants de toute sorte qui passent et qui repassent.

     

     

     

     

    Des petits bonnets de couleurs sachant à peine marcher, élancés dans une suite de déséquilibres, tentant joyeusement de se rattraper. Des écoliers. Des dizaimes d’écoliers aux uniformes bleu, rose ou marron, se tenant par la main et portant de l’autre leur cahiers. Des femmes au emmitouflées dans leur pachmina coloré. D’autres cariant des paniers remplis de pierre ou bouteille de gaz, sur leur tête amarrés. De très vieilles femmes une boucle d’oreille dans le nez et le visage aux rides marquées. Des hommes de bonnets ou chapeaux coiffés. Un cochon vivant ses dernières heures, suspendu par les pieds. Des népalais en visite groupée, et seulement quelques touristes par hasard égarés… Qui passent et qui repassent… On resterait des heures, assis à regarder ses passant qui passent et repassent… Observant leur démarche, leur visage, leur sourire, leur regard, leur beauté. La beauté de ces visages Népalais, peau tannée, rides marquées et regard d’ébène dont on se perdrait dans la profondeur et l’intensité…

     

     

     

    Et puis, il y a, comme moi, ces gens qui déambulent lentement ou sont assis au bord du chemin, voir au milieu, et regardent, observent, discutent, ou attendent le client autour d’un thé... Sur cette place ou l’on passe et l’on repasse. Une paix et une simplicité incroyables se dégagent de cette endroit sans prétention, où sans explication, on y est comme attiré, aimanté.

     

     

     

     

    Puis on emprunte une petite rue, admirant les façades de ces vieux bâtiments, les petites échoppes et leurs cageots de légumes frais, les femmes assises au bord du chemin, les enfants jouant ou observant, les poules et le chèvres se promenant sur le pavé, ou les buffalos et cochons dans les jardins enfermés. En quelques minutes, on atteint le sommet et découvre depuis le champs appelés Thundikel la vue sur les montagnes aux alentours, avant de s’éloigner pour de courtes randonnées jusqu’aux villages voisins.

     

     

    Lors de ma première ballade dans les ruelles de Bandipur, je rencontre alors Lil, un garçon d’une vingtaine d’années me demandant de venir donner des cours d’anglais dans sa maison. J’accepte et me retrouve alors sur un tabouret devant une dizaine de ses frères, sœurs, cousins, tantes (difficile de bien comprendre les liens des familles Népalaises, à les écouter ils sont tous frères et sœurs, mais de parents différents ! ) assis par terre sur à vouloir pratiquer leur anglais ! A ce meme cours, je rencontre un prof de yoga de passage a Bandipur qui m’invite à leur groupe de méditation du soir, organisé dans une petite cabane aménagée. Je passerai donc mes fins d’après midi en compagnie de mes étudiants plus motivés que jamais et repartirai avec une orange en guise de remerciement avant d’aller méditer avec ce prof, 2 Népalaises et mon ami Lil que le groupe attend parfois plus d’une heure avant de commencer ! Une autre définition de la patience ;-)

     

     

    Bandipur...

     


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  • Le village aux oranges…

    Jaargaun Jaargaun

    Rien à voir avec les oranges en fait, mais c’est ce qui me vient à l’esprit quand je repense à cet endroit ! Arrivée la bas un jour un peu brumeux après une petite marche de 2h, je découvre ses maisons de brique au toit de paille, ses jardins, ses animaux et la paix qui se dégage…

     

    Jaargaun   Jaargaun

    Afin d’être sure d’être au bon endroit, je montre ma carte à un monsieur qui appelle son fils d’une dizaine d’année pour me renseigner. Voyant les photos sur le plan, il est tout content de me servir de guide et m’emmène visiter la « maison ronde » de son village, puis la sienne ou je fais connaissance de sa famille qui m’offre thé, clémentines et gâteaux.

     

    Jaargaun   Jaargaun

     

    Jaargaun    Jaargaun

    C’est alors avec les 10 mots de vocabulaire anglais de mon petit guide, les regards, sourires et geste de sa mamans que nous parvenons à échanger. Puis, je passe l’après-midi avec ces enfants, à crapahuter dans les talus, sauter de branches en branches et manger des mandarines qu’ils appellent oranges et cueillent pour moi. Vient alors le temps de repartir, tandis qu’on charge mon sac de ces précieuses vitamines, offertes avec sourire et fierté… Le village aux oranges…


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  • Ramkot (09 et 10 /01/14)   Ramkot (09 et 10 /01/14)

    Ramkot (09 et 10 /01/14)   Ramkot (09 et 10 /01/14)

    Je quitte Bandipur au petit matin tandis que la brume recouvre la vallée et les monts enneigés se font désirer. Le chant des oiseaux au plumage vert fluo guide mes pas tandis que le ciel se découvre petit à petit.

     

    Ramkot (09 et 10 /01/14)  Ramkot (09 et 10 /01/14)

    Ramkot (09 et 10 /01/14) Ramkot (09 et 10 /01/14)

    Ramkot, tout comme Jargun est un petit village où, parmi chèvres, poules, cochons, et buffalos, courent des enfants marqués de la tika rouge, tandis que des femmes font sécher des racines de gingembre ou de tuméric, trient les grains de riz ou de millet ou regardent simplement le temps passer.

     

    Ramkot (09 et 10 /01/14) Ramkot (09 et 10 /01/14)

    Je me rends alors au sommet de la colline et découvre un magnifique panorama sur la vallée tandis que le massif de l’anapurna, dans le ciel semble voler. Planifiant de passer la nuit dans ce coin de paradis, je pars à la recherche du « mountain view hotel », indiqué par les panneaux, et tombe sur un bâtiment fermé semblant abandonné, avant de rencontrer le propriétaire des lieux. Il me dit alors que c’est effectivement l’hôtel en question mais qu’il n’est pas terminé ! C’est d’ailleurs assez drôle car les panneaux, eux sont déjà bien plantés et les verres contenants les serviettes bien pliées, sur les tables soigneusement disposés !

     

    Ramkot (09 et 10 /01/14)  Ramkot (09 et 10 /01/14)

    Ramkot (09 et 10 /01/14)  Ramkot (09 et 10 /01/14)

    Mais il n’y a aucun problème pour que je reste dormir : je serai logée chez son associé et passerai 2 jours merveilleux dans cette famille, avec sa femme de tout juste 21 ans et leur petite fille de 19 mois. J’intègre alors ma chambre à l’étage, et doit enjamber une zone du sol qui menace dangereusement de s’effondrer pour rejoindre la planche de bois qui me sert de lit, tandis que je partager la pièce avec mes colocataires araignées et petites souris. D’autre part, j’abandonne l’idée même de prendre une douche car le seul point d’eau est un réservoir d’eau de pluie juste devant la porte de la maison !

     

    Ramkot (09 et 10 /01/14)  Ramkot (09 et 10 /01/14)

    Ormis ce petit manque de confort relatif, je suis accueillie comme une invitée : le mari prend le temps de me faire visiter le village au soleil couchant tandis que sa femme prépare le Dhal bath (repas usuel des Népalais composé de riz, soupe de lentilles, d’un curry et de pickle, le tout mangé avec les mains après avoir mélangé le tout !) et s’excuse de ne pas avoir de riz pur (mais mélangé à du maïs) à m’offrir.

     

    Ramkot (09 et 10 /01/14)  Ramkot (09 et 10 /01/14)

    Le lendemain matin c’est avec l’odeur du feu de bois que je me réveille et lorsque je pénètre dans la cuisine enfumée, on confectionne pour moi des galettes de millet que je déguste avec du miel directement sorti de la ruche et un lait de buffalo frais.

     

    Ramkot (09 et 10 /01/14)  Ramkot (09 et 10 /01/14)

    Une courte ballade me mène jusqu’au village suivant...

     

    Ramkot (09 et 10 /01/14)  Ramkot (09 et 10 /01/14)

    Puis je passe mon après midi à la maison de cette famille. Le père possédant des machines pour trier le riz, le millet et faire de l’huile de moutarde les gens des villages alentours s’y retrouvent, me donnant l’occasion de les rencontrer. La plupart ne parlant pas anglais nous essayons tant bien que mal de communiquer comme avec cette femme qui me parle comme si j’étais sourde… des fois que la lecture labiale du Népali ait plus de sens pour moi !!! Bref, malgré tout en un après midi, je soigne l’épaule d’un vieux monsieur qui repars avec un baume du tigre en cadeau, répare une tong mieux qu’un cordonnier avec mon matériel à macramé, enseigne comment faire des bracelets, en confectionne un pour ma nouvelle amie interprète pour sourds et muets, participe à la confection de l’huile de moutarde, et ne me lasse pas de jouer avec cette adorable bébé. La nuit tombe déjà et nous nous retrouvons dans la cuisine à la lumière de la bougie autour d’un Dahl bath des plus réussi que je n’ai jamais gouté !

     

    Ramkot (09 et 10 /01/14)   Ramkot (09 et 10 /01/14)

    Le lendemain après un dernier lever de soleil puis un peu de Tai chi et de méditation, je profite de cette famille au grand cœur, de la simplicité et de la paix des lieux avant de prendre le chemin du retour, le cœur empli de magie…

     


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  •   Gorkha (13 au 15/01/14)

    C’est après une série de bus locaux tout autant défoncés que colorés (3 différents), d’attentes interminables (3h en tout), que je rejoins enfin Gorkha à seulement quelques km de Bandipur… Mais ces bus locaux ont tout leur charme et c’est l’occasion de discuter avec mes voisins qui malgré leurs lacunes en anglais sont ravis de faire la causette et je me dois parfois d’acquiescer sans avoir bien tout compris ! 

     

     

    Gorkha (13 au 15/01/14)   Gorkha (13 au 15/01/14)

    Après m etre installée chez une famille qui me loue la chambre de leur fille, je pars pour une première découverte de la ville, de ces rues pavées de ces maisons Newar, melées à de nouvelles constructions, de ces temples disséminés...

     

     

    Une ballade qui me mène jusqu'à ce petit atelier de confection de bijoux ou j’observe attentivement la précision des gestes de cet homme, partageant quelques mots d’anglais et de Népalais.

     

     

     

      

     

    Puis je m’éloigne du centre sur les chemins de terres et escaliers de pierre, me guidant cette fois a une petite coline ou j entends la musique et découvre un groupe de personnes en costumes de fête, célébrant le nouvel an de leur caste. On m’invite alors a m’asseoir, m’offre un thé des gâteaux, avant de me demander de danser (seule !) au son des instruments et des chants traditionnels.

     

     Gorkha (13 au 15/01/14)  Gorkha (13 au 15/01/14)

    Puis un groupe d’enfants ne me lâche plus et nous allons admirer ensemble le coucher de soleil avant de revenir danser avec le groupe. Quel bel accueil dans ce nouveau village !

     

     

    Gorkha (13 au 15/01/14)    Gorkha (13 au 15/01/14)

    Gorkha (13 au 15/01/14)  Gorkha (13 au 15/01/14)   

    La principale attraction de Gorkha est son palais surplombant la ville, le Gorkha Durbar, résidence de Prithvi Narayan Shah, souverain du XVIIIème siècle. Après une rude mais très belle ascension parmi les maisons de pierre ou de terre, les jardins, animaux et feux de bois se dresse ce célèbre palais aux allures de forteresse protégeant l’âme sacrée d’un temple.

     

    Gorkha (13 au 15/01/14)  Gorkha (13 au 15/01/14)

    Gorkha (16 au 18/01/14)  Gorkha (13 au 15/01/14)

    Comme veillant sur le village, il offre une vue magnifique sur la vallée, tout comme sur les monts enneigés. Un fabuleux et étonnant mélange de reliefs et de couleurs composent ce tableaux : passant des hautes montagnes aux plaines et rizières, des forets aux palmiers, le tout parsemé de singe sautant de branches en branches ou se baladant sur les remparts, on est comme projeté dans un monde irréel. Après avoir sympathisé avec un sadhu qui utilise mon lonely planet pour rouler sa cigarette, observant les groupes de pèlerins et improvisé un langage des signes avec un militaire tentant d’éloigner une horde de singes à coup de matraque, je me décide à quitter ce véritable décor de cinéma.

    Je prends mon repas sur le bord du chemin dans un petit tea shop pouvant alors observer du coin de l’oeil toute l’opération de « scalpage » et découpage d’une chèvre venant de perdre tristement la vie… Juste histoire de m’ouvrir l’appétit !

     

    Gorkha (13 au 15/01/14)   Gorkha (13 au 15/01/14)

    Pour la partie culturelle, je décide de visiter le musée situé dans un palais de style Newar tandis qu’on veut me vendre un ticket à 200 roupies pour avoir le droit de prendre des photos (sachant que l’entrée coute 20 roupies !). Une petite passe alors son temps à me poursuivre me demandant mon « camera ticket », que j’ai évidemment refusé de payer !

     

    Gorkha (13 au 15/01/14)  Gorkha (13 au 15/01/14)

    Gorkha (13 au 15/01/14)  Gorkha (13 au 15/01/14)

    Puis je termine mon séjour à Gorkha par une ballade jusqu’au Bimsen temple traversant champs, villages et débouchant sur un superbe panorama sur la vallée. En chemin encore une fois je suis surprise de l’amabilité des gens que je croise qui en plus d’un joyeux salue tentent d’obtenir quelques informations par du mime Népalais lorsqu’ils ne parlent pas anglais ! A la fin, à force de répéter la même chose, j’hésite même à me coller ma carte d’identité, mon CV et mon arbre généalogique sur le front !

     

     Gorkha (13 au 15/01/14)  Gorkha (13 au 15/01/14)

    Quelques derniers samosas avec curry, thé au lait et pâtisseries Népalaises avant de quitter ce très bel endroit et ses habitants si accueillants.


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  • Kathmandou le retour   Kathmandou le retour

    Sortis du quartier touristique de Thamel ou se succèdent Guest house et restaurants, Katmandou recèle d’endroits à découvrir, et je profite d’un retour à la capital pour formalités de visa pour en explorer les recoins…

     

    Kathmandou le retour  Kathmandou le retour

    Kathmandou le retour   Kathmandou le retour

    On ne peut évidemment passer à Katmandou sans se rendre au Durbar square, l’ancienne place royale ou se trouve le palais, le musée, de nombreux temples, la maison de la princesse Kumar, réincarnation d’une divinité, et cette multitude de stands de souvenirs aux allures de brocante. Là encore, rester assis à observer ceux qui passent et ce qui s’y passe et peut devenir un véritable passe temps.

     

    Kathmandou le retour   Kathmandou le retour

    Chauffeurs de rickshaw et de taxi qui pensent toujours que vous avez besoin d’etre transporté quelque part, touriste l’appareil photo dégainé, groupe de jeunes Népalais en mode racail, couples, vendeurs d’oranges ou de cartes postales ambulants ou mendiants…  chacun apportant sa touche d'originalité à ce lieux plein de vie...

     

     

    Kathmandou le retour   Kathmandou le retour

    Sans oublier les pigeons qui s’envolent par centaines tandis qu’un enfant leur cours derrière, et cette vache au front marqué de la tika rouge atterrie ici comme par magie !

     

    Kathmandou le retour   Kathmandou le retour

    Kathmandou le retour    Kathmandou le retour

    Puis en s’éloignant dans les rues pavées, on découvre d’autre temples et stupa, petites échoppes, magasins de pierre ou je négocie dure les dit joyaux ou encore un abattoir d’où j’ai le malheur d’apercevoir depuis le portail ouvert tous les détails de ce qui s’y passe ! Un

    Kathmandou... Véritable mélange de cette authenticité et spiritualité qui fait la magie du Népal !

     

    Kathmandou le retour (19/01/14 au 21/01/14)  Kathmandou le retour


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