Après donc une bonne douche chaude bien méritée, je pars me promener sous la lumière du soleil couchant. Je m’enfonce au hasard dans une petite rue en pente (le village étant construit sur les flancs de la montagne), et apprécie cette ambiance paisible, presque hors du temps, ponctuée par le chants des coqs. Tandis que je passe devant une maison, un chien étant sur le point de m’attaquer, son maitre sort et m’invite à boire un thé. Fermier et cultivateur d’épice, il me fait visiter son jardin, m’expliquant les différentes productions et m’offre un petit sachet de clous de girofle, muscade, café et fèves de cacao de sa production. Moi qui étais juste partie me promener au hasard, je savoure ce moment de simplicité et de partage.

C’est de bonne heure le matin que je pars à la découverte des alentours,  armée d’un plan mal dessiné. Une ballade qui me conduit à travers rizières (ou je baptise l’une de mes baskets), forets (ou je cherche sans succès un arbre centenaire), petits villages (ou l’on me vend une bouteilles de thé froid deux fois son prix), pour finir sur le route qui remonte au village (à faire du stop car la cote avec les pots d’échappement est drôlement moins charmante que le reste de la promenade !) Bref, une très belle ballade qui se clôture par un célèbre Nasi Goreng (fied rice) sur une terrasse avec vue sur les montagnes et les rizières.

Il est déjà temps de quitter Munduk avec grands regrets, mais aussi un grand soleil qui rend le retour bien plus agréable que l’allée. Je découvre alors une vue magnifique sur la vallée et les lacs scintillants.