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    Ce matin là, j’étais partie pour Sauraha, base d’exploration du chitwan national park… mais un bus, un guide et un coréen plus tard, me voilà sur le toit d’un autre bus en direction d’un « village secret »… Village perdu au milieu de rien, c’est une réalité. Secret… il y a quand même deux guest house… Bref, après 30 minutes de marche, nous arrivons à cet endroit bien particulier, où les maisons sont réparties sur un cercle, tandis que le centre, vierge de toute construction semble être sacré.

     

     

    Après les pics et sommets enneigés de l’Annapurna, l’horizon retrouve sa ligne dans ces plaines qui s’étendent à perte de vue.

     

     

    Nous partageons de délicieux Dalh baths autour du feu, et vivons parmi vaches, poules et chèvres dans un tandis que le temps s’étale sur les plaines. Quand il s’agit de prendre une douche, nous avons besoin d’une guide qui nous conduit à la rivière, et nous montre au passage les empruntes d’un tigre ! L’eau est congelée et je rigole bien en regardant ce Coréen essayer de se laver les cheveux ayant gardé son jean et n’osant pas avancer dans l’eau de peur de glisser…

     

       

     

     

    Puis me baladant un peu, je fais connaissance avec les habitants du village et joue les animatrices de quartiers avec un groupe d’enfants qui ne me lâche plus, tandis que les parents nous observent en riant !

     

     


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    Je pars ensuite à la recherche des rhinos, des ours, du tigre et de l’éléphant sauvage pour 2 jours de trek dans la jungle, dont même le prix exorbitant ne garantit pas d’apercevoir au moins l’un d’entre eux…Un pseudo guide qui a oublié les jumelles, un brouillard à couper au couteux et des animaux pas vraiment décidés à se montrer…

     

     

    Des oiseux au loin, des canards sauvages, un paon, des singes, des biches qui se sauvent au premier craquement trahissant notre présence avant de nous observer d’un peu plus loin sûrement plus que nous même les observons… Des empruntes de tigres, d'ours sauvage, des merdes de rhino... On est loin des photos des prospectus  !

     

     

     

    C'est néanmoins amusant de jouer les explorateurs, se cachant au moindre crauqment de branche, et espérant un ours sauvage ou un tigre alors que c'est un simple sanglier sauvage qui émet des bruits dignes d'un grizzly ! Ou de s'entendre dire par le gudie que nous ne pouvons nous arrêter manger ici car l'éléphant sauvage a été vu dans les parages: on est pas là pour ça ?????

     

     

     

    Un peu déçue de cette expérience, je tente par la suite le safari à dos d’éléphant. En effet les animaux sont moins apeurés par un éléphant (même avec 4 gugus sur son dos) que des randonneurs et se sauvent moins vite…Mais, à nouveaux, ce sont les mêmes animaux, d’un peu plus près donc un peu plus gros sur les photos, mais toujours pas de rhino ! Comparée aux autres expérience du Népal, le Chitwan s’avère un peu décevant… mais il est vrai que le mois passé avait mis la barre bien haut, et au fond d’où vient le sentiment de déception si ce n’est de nos expectations ?


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  • Tansen  Tansen

    Un mélange de ville moderne et quelques reliques de maisons typique, des rues escarpées que l’on arpente avec plaisir et une vue magnifique.

     

    Tansen  Tansen

    Tansen   Tansen

    Tansen n’est pas aussi « jolie » que Bandipur ou Gorkha, mais a son charme et l’avantage d’offrir des très beaux points de vue et de magnifiques randonnées aux alentours.

     

    Tansen   Tansen

    Tansen (27/01/14 au 30/01/14)   Tansen

    Tansen   Tansen

    Je pars alors pour une journée à longer la crête de villages en villages, m’arrêtant en chemin pour profiter du calme et du paysage.

     

    Tansen   Tansen


    Tansen   Tansen

    Le lendemain, ravie de la ballade que m’avait conseillée le fort sympathique propriétaire sexagénaire du homestay, je me renseigne sur l’itinéraire d’une autre ballade possible. Celui-ci se propose alors de m’accompagner (ou disons plutôt s’impose), enchanté de pouvoir faire un échange de cultures Franco Népalaises ! Au bout de 10 minutes de marche je comprends alors ce qu’il entend par « culture »… Par culture, il entend en fait  relations de couples, Dallas, les feux de l’amour et compagnie pour ne pas dire  film X… et meme quand je lance des discussions parlant de politique, il trouve le moyen de revenir à son sujet favoris, me racontant les love story de tous les couples passés dans sa guesthouse… Après chaque « there was this american lady… » ou « there was this spanish lady… » nous revoilà partie pour 20 minutes inintéressantes au possible !

     

    Tansen  Tansen

    Moi qui voulais profiter du calme de la nature et des magnifiques paysages qui s’offrent à nous, c’est raté ! Notre ballade devant durer environ 6h ne nous prendra que 4h… Mon guide s’émerveillant sur mes capacités à marcher et saluant ma performance, ne sait pas que mon rythme de marche n’était qu’un moyen de mettre fin au plus vite à la pollution sonore qu’il émettait !!!!

     

    Tansen Tansen

    Tansen Tansen

    Enfin, je me rends chez un Népalais fort sympathique que j’avais rencontré dans le bus lors de mon arrivée et qui voulait absolument s’assurer que j’avais trouvé un logement en cette heure tardive. Nous cuisinons ensemble un barbecue « nepali style », et accompagnements tandis que sa famille m’accueille avec de grands sourires et les voisin sont au balcons pour voir ce qu’il se passe. L’un d’entre eux m’offre meme une bouteille de vin locale et des beignets de légumes ! Comme le veux la tradition, on me fait manger ne premier avec l’homme de la famille tandis que la femme et les enfants attendent patiemment leur tour… Chose plutôt étrange et génante pour nous, Européens ! Très belle soirée, motivée par le simple désir de vouloir accueillir et rendre heureux un invité qu’il considèrent comme Dieu.


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    Lieu hautement symbolique pour les bouddhistes et source de fierté des Népalais (face à leur voisins Indiens) Lumbini est le lieux de naissance du bouddha.

     

     

    L’emplacement exact est mis en vitrine en sein d’un temple ressamblant plutôt à un simple bâtiment de béton carré. Des foules de touristes Népalais et écoliers (en ce jour de congé) font la queue pour y entrer, en faire le tour et ressortir. Je peux dire par fierté « j’ai vu l’endroit de naissance du boudha », mais n’en ressort pas vraiment touchée… un peu trop artificialisé…

     

     

     

      

      

    Tout autour, chaque pays a construit un temple avec l’architecture qui lui est propre. Des plus clinquants, au plus sobres, des plus colorés aux plus sombres, dans des ambiances plutôt muséum ou espace de méditation… chacun offrant un coté qui lui est propre. C’est alors assez drôle de se retrouver transporté au vietnam, au laos, au cambodge, en thailande tandis que les édifices agissent tels des madeleines de Proust et me projettent à différents moments de mon voyage.

     

     

     

    Après 2 jours dans la brume et l’humidité, le soleil fait son apparition en fin d’après midi nous offrant un peu de chaleur et une lumière qui révèle tout le charme des temples.


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  • La ville de Baktapur

    Baktapur semble tout droit sorti d’un compte du moyen âge envouté par des divinités hindouistes et bouddhistes, se déroulant dans une ville ou s’invite la campagne, le tout combiné avec art et talent.

     

      

       

     

    Ces rues pavée, ces bâtiments Newar de briques rouges et de bois, ces multitudes de temples, sanctuaires et stupa, ces puits aux coin des rues ou les femmes viennent chercher l’eau dans de grandes jarres, ces petites échoppes ou l’on se retrouve pour fumer et partager un thé ou déguster un les yaourts les plus réputés du Népal…

     

      

      

     

    Sa place des pottiers ou l on travaille la terre, ses multitudes d’ateliers de sculpture sur bois, peinture et tangka…

     

     

      

    Et la campagne qui semble sans gêne réclamer sa place : un tracteur qui passe au milieux du cortège d’un mariage, une vache qui traverse la place, des chèvres qui viennent brouter ce qu’elles peuvent trouver, et les fruits et légumes colorés qui envahissent les bords de rue au petit matin. Au dela des attractions touristique, on pourrait passer des heure à déambuler dans les rues de Baktapur, découvrant à chaque instant un nouveau détail élégant, surprenant, amusant ou envoutant.

     

    Des instants magiques

    Et puis il y a ces moments magiques, ou quelques instant révèlent la beauté de cette ville.

     

     

    Le soleil qui se lève au dessus des montagnes tandis que je fais mon Tai Chi sur la toit de l hotel, et que les habitants accomplissent leur rituel dans la « salle de prière » aménagée sur leur terrasse, arrosent leur plantes, font leur toilette matinale, ou se livrent à une occupation fort courante : l’observation de tout et de rien.

     

      

     

     

    La visite matinale au temple, ou chacun vient à sa manière rendre hommage ou s’accorder les mérites d’un Dieu. Des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, des habits traditionnels, des looks occidentaux, une sacoche de travail, un poulet ou un bouquet de poireaux sous le bras… Au son des chants d’un petit groupe assis dans un coin, avec empressement ou application, on sonne des cloches (pour attirer l’attention de la divinité), jette du riz, offre des fleurs, touche les différents monuments puis son cœur et son front qu’on colore au passage de la tika rouge, s’assoit quelques seconde avant de repartir de peur d’etre stoppé dans son élan… Cette ferveur religieuse aux parfums d’encens confère à la ville un coté envoutant et hors du temps.

     

      

     

     

    Le marché qui suit le passage au temple, dans ces derniers instant ou l’aurore a ce quelque chose de magique. Des femmes emmitouflées dans leur écharpes, fumant une cigarette ou soufflant sur un thé chaud, assise derrière fruits, légumes et herbes aromatiques qu’elles ont charrié dans des paniers amarrés sur leur tête. D’autres qui viennent faire leurs courses. Des hommes partageant le café du matin. Et des gens qui passent, tandis que chacun attends les premiers rayons du soleil qui viendront réchauffer l’atmosphère…

     

     

    La place de Durbar square à la nuit tombée, lorsque les groupes de touristes Chinois, (semblant au passage accorder plus d’importance à leur image sur la photo qu’au monument qu’on ne voit meme pas) on lâché leur objectif pour aller se restaurer et que les temples se dévoilent à la lueur de la lune. Lorsque le silence de la nuit envahit l’espace, semble repousser les murs et que les divinités animent les statues qui les incarnent.

    L’accueil des habitants est, à l’image des Népalais : des plus chaleureux et il n’y a pas moyen de passer plus de 5 minutes seul ou en silence, meme si ce n’est parfois que pour répondre aux memes questions concernant notre origine, notre age et notre profession, dont bien souvent l’on n’écoute pas vraiment la réponse mais renchéri avec un grand « ohhh » d’admiration ! Et d’autre part, il y a les guides qui chaque jours campent sur la place a l’affut du client potentiel, dont le discours semble, comme à l’école, avoir été pompé sur le meilleur d’entre eux, et comporte après les questions d’identité un compliment sur nos boucles d’oreilles !

     

    Un mariage arrangé

    C’est grâce à cette sympathie des Népalais et une fois de plus par un concours de circonstances que je me retrouve conviée à un mariage. Une découverte où le terme de « choc des cultures » prend alors tout son sens…

     

    Le matin j’assiste à la préparation du repas et au rituel dans la maison du marié, tandis qu’arrive la fanfare du quartier.

     

     

    Spéciale dédicace à la fanfare de Fillinges : vous me manquez !!!

     

    Une fois restaurés, ils commencent par une petite aubade, sous les fenêtres dans la minuscule ruelle avant d’aller défiler sur la place.

     

     

    L’occasion pour moi de me joindre à eux, totale improvisation, mais de toute façon je peux bien faire n’importe quoi, on ne m’entend pas !

     

     

    Ce petit tour de quartier nous mène à un gymnase ou ont été installées des chaises et des tapis, et où l’on nous sert tout un tas de spécialités pour patienter car la mariée est en retard… Son arrivée est pour moi une première surprise : au lieu d’une femme rayonnante, le sourire aux lèvres, heureuse de célébrer cette magnifique journée, je découvre une jeune fille qui ne doit pas avoir plus de 20 ans, courbée, le visage baissée couvert par un voile rouge qui avance péniblement, soutenue par sa maman. Quelques minutes plus tard ses pleures envahissent la pièce et viennent confirmer mes doutes : c’est un mariage arrangé. 

     

     

     Alors que les rituels s’enchainent de façon interminable : offrandes, fleurs, pétales, pigments de couleurs, noix, qu’on tend, qu’on applique sur le visage ou qu’on lance, l’ambiance me semble de plus en plus lourde et insupportable.

     

     

    Cette enfant dont les sanglots dépassent largement de simples larmes d’émotion, la fanfare qui dehors s’époumone comme pour couvrir ses cris de désespoir, se mère qui guide, force, chacun de ses gestes, sa sœur qui la soutient lorsque la force même de tenir assise l’abandonne, son père submergé par l’émotion qu’on doit aider à marcher, leur étreinte qu’on abrège, les regards de ces femmes les larmes aux yeux se remémorant peut être leur passé, le marié qui semble totalement indifférent à tous cela, et ces objectifs que l’on braque sur eux sans aucune gêne, immortalisant ce qui pour cette jeune fille relève plus de la tragédie que d’un rêve de petite fille, la comme si tout cela était normal…

     

     

    Jusque là, le terme de « mariage arrangé » n’avais pour moi pas plus de signification qu’un couple « organisé » par la famille, et me semblait surtout etre révolu… Mais les pleurs de cette mariée en ce jour censé etre le plus beau de sa vie rendant toutes ces paillettes et fanfreluches, cette musique et ces photos souvenir complètements décalés, ridicules voir insupportables, m’ont fait réaliser ce que signifie vraiment ce terme.

     

     

    Mais de quel droit ? de quel droit peut-on ôter liberté et dignité à son enfant, prétextant son intégration sociale face au regard des autres ainsi que son bonheur et celui de sa famille ? Ou trouve t on l’envie de sortir ses plus beaux apparats, préparer le meilleur des repas, défiler derrière la fanfare du quartier et immortaliser ses sourires forcés ?

     

      

    Après que les filles se soient battues pour arracher la chaussure du marié et récupérer quelques roupies au passage (chacun sa tradition !), vient le moment ou les mariés quittent la salle et montent dans la voiture qui les conduira dans la maison familiale de l’époux. A nouveaux la jeune femme crie et se débat refusant de monter tandis que la fanfare claironne plus que jamais, que les gens observent depuis leur fenêtre, ou se prennent en photo en attendant… Après un nouveau défilé dans les rues on décharge les 3 valises contenant quelques bribes de l’ancienne vie de la mariée, comme quelques briques qui l’aideront à se reconstruire. Puis à nouveau, on se lance dans d’interminables rituels et offrandes, devant la porte et à l’intérieur de la maison avant de partager le repas et que chacun retourne chez lui… dans quel état d’esprit ?

    Je me sens tellement étrangère à tous cela… On m’expliquera par la suite que c’est normal que la femme pleure car elle va quitter pour la première fois sa famille, et que cela est très courant… Mais il y a pleurer et pleurer ! comment peut on rester aveugle face à des gémissements de douleurs, face à une personne qui ne trouve plus la force de tenir debout sans soutien, qui se débat, refuse d’effectuer les rituels, et ne décolle pas les yeux du sol de la journée ? Comment prétendre que cela est normal et immortaliser cet instant ou la vie d’un etre qui nous est comme orientée de force ?

    Et cela représente encore 40% des mariages au Népal, tandis que dans notre culture le divorce semble bientôt plus courant que le mariage…

     

    Cours de Tanka

      

    Portée par l’ambiance artistique de la ville, je profite d’un cours de penture « tangka » pour reprendre les pinceaux. Tangka signifie en fait, peinture sur coton, et il est impressionant de voir comment avec un bout de tissu issu d’un vieux Tshirt on parvient à faire une toile parfaitement lisse. Il existe différents types de Tangka, soit la mandala (support de méditation), la représentation de divinité (Bouddha, Thara…) ou encore une fresque de la vie du boudha ou de son enseignement (la roue du dharma)… Sachant qu’une œuvre prend enntre 2 et 6 mois, j’opte pour le modèle le plus simple, la mandala. Si on oublie les Chinois qui me prennent en photo alors qu’ils visitent la boutique, c’est un vrai bonheur que de peindre dans cet environnement entourée de ces chefs d oeuvres colorés en compagnie de grands artistes…

     

     

    J’apprends énormément en observant ces personnes (et suivant leurs gentils conseils) mon prof brillant plutôt par son absence et les soupirs qu’il pousse lorsque je lui pose une question. La patience et l’application qu’ils dévouent à cette même toile qui leur occupera 7 heures par jours 6 jours par semaine durant au moins 2 mois est juste incroyable.

     

     

    Avançant chaque jour petit à petit, parcelle par parcelle, sans se décourager, sans jamais s’énerver (tandis que je peste sur mon om mani padme hum qui n’est pas régulier, et cette espèce de frise que je ne peux plus voir en peinture à force de la reproduire…), ils parviennent à des résultats d’une finesse dont on ne peut imaginer avoir été réalisés avec un pinceau. Une belle illustration de ce qu’on appelle patience… Une toile de vie : chaque jour une nouvelle parcelle prend forme et couleur, sans que sur le moment on ne parvienne à lui donner un sens, mais si on persévère, sans se décourager, alors on découvre qu’elle est sa place dans le chef d’œuvre qu’est notre histoire… Mon chef d'oeuvre, 5 jours soit 30 heures de dur labeur  ;-)

     

     

     

    A ces artistes aux grand cœur...


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    En ce jour de « congé de peinture », je me rends à pied Changounarayan, plus ancien et célèbre temple de la région, surplombant la vallée. A peine sortis de cet « autre temps » qu’est baktapur, je traverse campagne et petits villages pour parvenir à ce temple dont la magie est un peu atténuée par les nombreux touristes, et vendeurs de souvenirs bordant la ruelle qui y conduit.

     

     

    Changunarayan (08/02/14 et 09/02/14)  Changunarayan (08/02/14 et 09/02/14)

    Changunarayan (08/02/14 et 09/02/14)   Changunarayan (08/02/14 et 09/02/14)

    C’est dans le calme du soir et la religieuse atmosphère du petit matin que je profite au mieux de l’endroit.

     

     

     

     

    Je me rends alors dans un petit village au fond de la vallée, ou a lieu une célébration de plusieurs jours durant laquelle les femmes non mariées se rendent à une rivière sacrée pour y prendre un bain s’attirer les chances de trouver un bon mari.

     

     

     

    Tandis que les alentours prennent des allures de foires avec stands de nourriture et manèges, la rivière meme concentre un nombre incroyable de personnes, mélangeant couleurs, fleurs, offrandes, encens, musique dans une ambiance des plus joyeuses teintée de magie.

     

      Changunarayan (08/02/14 et 09/02/14)

     


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  • Nagarkot (13/002/14) Nagarkot (13/002/14) 

    Collines et vallées se succèdent avec douceur comme si elles avaient été par la main été façonnées, mais avec une harmonie bien trop parfaite pour avoir par l’homme été crées.

     

    Nagarkot (13/002/14) Nagarkot (13/002/14)

    Crêtes, sentiers aux courbes entrelacées serpentant à la manière de ces reptiles semble s’éloigner, s’échapper, nous échapper… Disparaissant dans une brume qui nous laisse imaginer, rêver… Un mélange de passé et d’avenir se conjuguant au présent ici et maintenant. Des projets, des dates, des billets d’avion, des expectations… et au final, des rencontres, des milliers de rencontres, des chemins que l’on suit sans trop savoir de quoi sera fait demain, et s’il existe vraiment un destin nous menant chaque jour un peu plus loin… Plus loi, plus proche… de qui, de quoi ?

     

    Nagarkot (13/002/14) Nagarkot (13/002/14)

    Puis on ouvre les yeux, lève le regard et nos pensées se heurtent à ces montagnes, pics enneigés, sommets inaccessibles, toit du monde, cœur de l’humanité, qui semble au dessus du brouillard de nos vies voler. Perfection du blanc immaculé, tranchant la pureté du bleu, couleur de l’infini, cette œuvre se révèle celle d’un artiste que nul ne saurait égaler.

     

     Nagarkot (13/002/14)   Nagarkot (13/002/14)

    Puis, très vite, comme pour nous ramener à une autre réalité, la brume vient masquer ce tableau, iceberg de roche et de neige dessinant l’horizon, tandis que le vol d’un aigle caresse cet instant suspendu dans le temps.

     

    Nagarkot (13/002/14)  Nagarkot (13/002/14)

    Oiseau majestueux, qui bien plus que de se déplacer semble danser avec l’Energie de l’Univers. Il a compris qu’il ne servait à rien de lutter pour avancer. Quelques battements d’aile juste dosés et il se laisse porter. Dans cet élan de liberté, chacune des courbes qu’il décrit semble se conjuguer avec l’éternité, renfermant le secret de ce qui nous a un jour échappé. Alors on aimerait tout abandonner, le rejoindre, le laisser guider notre cœur vers un peu plus de liberté. Mais déjà il s’éloigne sans ne nous avoir laissé le temps de lui demander comment, comme lui, savoir voler, aimer, se laisser, porter et faire confiance à se souffle qui nous a créé. Petit point au loin, il disparait avec force, puissance et grâce, nous laissant bien impuissant et misérable sortir de se rêve éveillé tandis que le soleil commence à décliner.

     

    Nagarkot (13/002/14)   Nagarkot (13/002/14)

    A l’inexplicable magie des montagnes Népalaises qui, ce voyage on façonné, a ces sentiers qui l’ont dessiné, à cette incroyable force de la nature que jamais nous ne pourrons dompter, à l’Amour d’une puissance suprême qui jusqu’ici m’a guidée… Je dédie cet instant.


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    Un des grands symbole du Népal, le stupa de Bodnath est un lieu que l’on peut visiter lors d’un après midi, immortaliser dans son super appareil photo réflex… ou que l’on peut expérimenter, se melant aux foules de népalais tournant autour de ce stupa, récitant des milliers d’Om mani padme hum à la seconde, en même temps que s’envole des centaines de pigeons dans le ciel bleu.

     

     

    Des jeunes au style occidental, des vieux au costume traditionnels et au regard plein de sagesse, des femmes, des hommes, des enfants, quelques touristes… tout le monde tourne et tourne encore lancé dans tourbillon presque envoutant.

     

     

     

    Vous allez me dire « pourquoi tourner des dizaines voir, des centaines de fois autour d’un stupa ? » Les népalais répondrons peut etre « accumuler des mérites pour essayer d’atteindre l’éveil », « demander une protection au boudha », « rendre grace au boudha »… Pour moi, qui n’étais pas vraiment fan de ce genre de manège, c’est devenu très vite un moyen de méditation très intéressant et très puissant.

     

     

    Bodhanat (13 et 14/02/14) 

    Le soir lorsque la nuit tombe ou le matin avant le lever du soleil, c’est une expérience magique que de se laisser porter par ce flot, bercé par le om mani padme hum et le cliqueti des roulette que les gens activent pour accumuler des mérites. La lueur des bougies, l’odeur de l’encens, et la magie du lieu… rien de plus, rien de moins.


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  • Good Bye Nepal (14/02/14)

    C’est par un matin pluvieux (le seul de mon séjour au Népal), après quelques dizaines de tour de stuppa en guise de remerciement au divin qui m’a guidé jusqu’ici et à ce peuple qui m’a accueillie, que je quitte le cœur gros le Népal. Un pays qui m’a tant apporté, paysages, rencontres, expériences… Le plus beau pays qui m'a été offert de visiter.

    Merci à tous ceux qui ont croisé mon chemin et m’ont guidé tel des étoiles dans le ciel.


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