• Le plateau des Boloven (25/12/12 au 28/12/12)

     

         Le 25 au matin, ça n’est pas le déballage des cadeaux, mais plutôt  

        le grand départ pour 4 jours a moto sur le plateau des Boloven,

        soit plus de 300km.

        Durant ces 4 jours …

     

     

           

    Nous découvrons d’immenses plantations de café, de bananes, des goyaves et des palmiers disséminés dans une végétation abondante ou sur des terrains arides.

     Nous apprenons a Huay Ha la technique de production du café, de la cueillette a la vente chez un producteur des plus méticuleux. Etienne, un français qui a passe déjà  4 jours là bas nous en explique les différentes étapes  tandis que Thin nous fait la démonstration.  La passion d’un homme, son regard vide et plein à la fois, son application, sa présence, sa concentration… La perfection d’un geste répété des centaines de fois…  L’odeur du café qui commence à se dégager de la fumée, de mêlant délicatement à celle du feu bois… Un bel instant d’authenticité, ou une simple préparation devient une œuvre d’art.

     

          

    Puis nous partons à la découverte des cascades jalonnant notre chemin. Des petites, des grandes, des chutes d’eau  vertigineuses ou en escaliers, des rapides avec des rochers, des lagons, des lieux touristiques aménagés, des petits coins de paradis nichés au fin fond d’un sentier… Nous nous laissons surprendre par la beauté et la diversité de ces endroits ou l’eau semble jouer avec la nature.  Ma préférée reste sans doute Tad Alang. Apres une petite marche sur un sentier escarpe et glissant, nous arrivons dans une clairiere, au pied de cette magnifique chute. L’eau qui s’élance du sommet de la montagne tombe à pic et s’écrase sur les rochers formant mille et une gouttelettes d ou nait un arc en ciel. En arrière plan, de petites fleurs fuchsia viennent ponctuer le vert vif de la végétation. Nous restons un moment à profiter de cette étrange atmosphère de sérénité, rythmé par le fracas de l’eau.  

     

    Nous passons une première nuit dans le convivial dortoir de Mama Phap et goutons à sa délicieuse et très généreuse cuisine, puis une deuxième dans une cabane de bambou au bord d’une cascade après avoir bien eu peur de ne rien trouver pour passer la nuit !

     

    Nous avalons à nouveaux 25kg de poussière chacune et ne reconnaissons plus la couleur de nos vêtements et chaussures  après plus de 50km sur des pistes dignes du Paris Dakar !

     


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