• Bandipur (08 au 15/01/14)

     

     

    Bandipur…Une place… un sol de pavés. Des murs de briques orangées.  Des fleurs jaunes, oranges et rouges dont ils sont ornés. Assorties au nappes des tables soigneusement disposées. Dans un style Newar, des fenêtres au bois foncé. Des pigeons et moineaux qui s envoles par dizaines vers le fil où ils vont se poser. La cloche près du temple que l’on vient sonner. Le bruit des machines à coudre qui du soir au matin sont activées. Le chant des coqs qui rythme la journée. L’odeur des donuts, dans l’huile tout juste passé. Et les rayons du soleil venant nous réchauffer. Sur cette place ou l’on passe et l’on repasse. Des passants de toute sorte qui passent et qui repassent.

     

     

     

     

    Des petits bonnets de couleurs sachant à peine marcher, élancés dans une suite de déséquilibres, tentant joyeusement de se rattraper. Des écoliers. Des dizaimes d’écoliers aux uniformes bleu, rose ou marron, se tenant par la main et portant de l’autre leur cahiers. Des femmes au emmitouflées dans leur pachmina coloré. D’autres cariant des paniers remplis de pierre ou bouteille de gaz, sur leur tête amarrés. De très vieilles femmes une boucle d’oreille dans le nez et le visage aux rides marquées. Des hommes de bonnets ou chapeaux coiffés. Un cochon vivant ses dernières heures, suspendu par les pieds. Des népalais en visite groupée, et seulement quelques touristes par hasard égarés… Qui passent et qui repassent… On resterait des heures, assis à regarder ses passant qui passent et repassent… Observant leur démarche, leur visage, leur sourire, leur regard, leur beauté. La beauté de ces visages Népalais, peau tannée, rides marquées et regard d’ébène dont on se perdrait dans la profondeur et l’intensité…

     

     

     

    Et puis, il y a, comme moi, ces gens qui déambulent lentement ou sont assis au bord du chemin, voir au milieu, et regardent, observent, discutent, ou attendent le client autour d’un thé... Sur cette place ou l’on passe et l’on repasse. Une paix et une simplicité incroyables se dégagent de cette endroit sans prétention, où sans explication, on y est comme attiré, aimanté.

     

     

     

     

    Puis on emprunte une petite rue, admirant les façades de ces vieux bâtiments, les petites échoppes et leurs cageots de légumes frais, les femmes assises au bord du chemin, les enfants jouant ou observant, les poules et le chèvres se promenant sur le pavé, ou les buffalos et cochons dans les jardins enfermés. En quelques minutes, on atteint le sommet et découvre depuis le champs appelés Thundikel la vue sur les montagnes aux alentours, avant de s’éloigner pour de courtes randonnées jusqu’aux villages voisins.

     

     

    Lors de ma première ballade dans les ruelles de Bandipur, je rencontre alors Lil, un garçon d’une vingtaine d’années me demandant de venir donner des cours d’anglais dans sa maison. J’accepte et me retrouve alors sur un tabouret devant une dizaine de ses frères, sœurs, cousins, tantes (difficile de bien comprendre les liens des familles Népalaises, à les écouter ils sont tous frères et sœurs, mais de parents différents ! ) assis par terre sur à vouloir pratiquer leur anglais ! A ce meme cours, je rencontre un prof de yoga de passage a Bandipur qui m’invite à leur groupe de méditation du soir, organisé dans une petite cabane aménagée. Je passerai donc mes fins d’après midi en compagnie de mes étudiants plus motivés que jamais et repartirai avec une orange en guise de remerciement avant d’aller méditer avec ce prof, 2 Népalaises et mon ami Lil que le groupe attend parfois plus d’une heure avant de commencer ! Une autre définition de la patience ;-)

     

     

    Bandipur...

     


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